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Les services que nous proposons

Médecine préventive

La médecine préventive est  une discipline à part entière développée en médecine humaine au siècle dernier. Elle a pour but de préserver l’état de santé en s’appuyant sur toutes les connaissances et les pratiques médicales actuelles visant à prévenir et à dépister certaines maladies.

Pour votre compagnon, la médecine préventive s’intéresse en particulier à la vaccination, la nutrition, la lutte contre les parasites internes et externes et à l’hygiène.

L’examen physique de votre chien ou chat

Toute consultation de médecine préventive passera par un examen clinique minutieux de votre animal (auscultation, pesée, …) et par un questionnement sur les habitudes de votre animal concernant son mode de vie.

Le recueil de toutes ces informations permet à votre vétérinaire de déterminer si votre animal présente un profil à risque (exposition aux agents pathogènes, troubles physiques ou comportementaux…).

Après l’examen clinique, votre vétérinaire vous propose les meilleures options, adaptées à votre compagnon pour le maintenir en bonne santé. 

La vaccination de vos animaux de compagnie

Quelque soit l’âge de votre animal de compagnie, il est régulièrement en contact avec des agents infectieux (bactérie, virus, parasites …).

Certaines maladies se transmettent entre animaux (le leucose chez les chats, la toux des chenil chez les chiens), d’autres le sont à partir du sol ou l’eau (la leptospirose, le typhus, la parvovirose, la myxomatose par exemple).

Vous pouvez également être porteurs de ces germes malgré vous et les transmettre à votre compagnon. La vaccination est donc recommandée pour votre compagnon, y compris si celui-ci ne sort pas, et le protocole vaccinal sera adapté à son cas particulier.

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La prévention des maladies par la vaccination

Les vaccins actuels permettent notamment de lutter contre les maladies suivantes :

- Parvovirose : gastro-entérite canine souvent mortelle due à un virus résistant
- Maladie de Carré : : maladie virale très contagieuse à l'origine de fièvre, de troubles digestifs, respiratoires, nerveux, ou ophtalmologiques, touchant les chiens et les furets
- Leptospirose : maladie canine bactérienne transmise par les urines de rongeurs à l’origine d’une insuffisance rénale grave (il s'agit d'une zoonose, maladie transmissible à l'homme)
- L'hépatite contagieuse dite de Rubarth : maladie virale canine polymorphe et potentiellement mortelle

- Leucose : maladie virale féline transmise par les fluides corporels et notamment la salive à l’origine d’une atteinte persistante du système immunitaire
- Typhus : gastro-entérite virale chez le chat, pouvant entrainer de
graves troubles neurologiques chez les chatons
- Coryza : combinaison de maladies virales et bactériennes
très contagieuses à l’origine d’une atteinte de la sphère ORL chez les chats

- Maladie hémorragique virale du lapin : maladie virale extrêmement contagieuse chez les lapins à l’origine d’hémorragies internes (pulmonaires)
- Myxomatose : maladie virale transmise par des moustiques et des puces entraînant l’apparition de pseudotumeurs de la peau ou
d'une infection pulmonaire.

Selon l’âge et le mode de vie de votre animal, nous vous conseillerons des vaccinations complémentaires, par exemple contre la rage, la piroplasmose (transmise par les tiques, elle détruit les globules rouges) ou la maladie de Lyme ou encore la leishmaniose (transmise par des moustiques, les phlébotomes, elle provoque quasi systématiquement le décès du chien au terme de plusieurs mois ou années d'évolution de la maladie).

La lutte antiparasitaire

Le maintien en bonne santé de votre compagnon passe par la lutte contre les parasites internes (les vers) et les parasites externes (puces, tiques, gales,  …). Ce traitement préventif est prescrit spécifiquement à chaque animal sous forme de comprimé, de pipette ou autre, et est renouvelé régulièrement dans l'année.

Les puces sont souvent à l'origine de démangeaisons et d'allergies qui peuvent affecter sérieusement la qualité de vie de votre compagnon.

Les tiques transmettent quant à elles des maladies graves telles que la piroplasmose (aussi appelée la babésiose), l'ehrlichiose ou la maladie de Lyme (borréliose de Lyme).

Les vers sont néfastes pour votre animal en perturbant sa digestion et en irritant son tube digestif. Ils peuvent également l’être pour vous et votre entourage, en particulier pour les enfants en bas âge (certains vers peuvent se retrouver sur le pelage de votre compagnon et contaminer les enfants lors de contact)

L'alimentation et la prévention de l'obésité

Selon le profil de votre animal, votre vétérinaire vous proposera une alimentation adaptée, c’est à dire plus ou moins riche en protéines, en lipides, en sucres, en fibres afin de maintenir votre animal dans son poids optimal ou pour lui permettre de retrouver un poids idéal.

Quelque soit le profil de votre animal, il est conseillé de le peser régulièrement. La clinique dispose de balances qui vous permettront de suivre la courbe de poids de votre compagnon et d'adapter son type de nourriture et sa ration tout au long de l'année.

La prise en charge précoce des maladies

La consultation de médecine préventive peut également permettre à votre vétérinaire de déceler certains signes évocateurs de maladies, par exemple, une insuffisance rénale, une hyper- ou  une hypothyroïdie, un diabète. Il peut vous révéler l'existence d'un souffle cardiaque, d'une masse dans le ventre, une gingivite...

Des examens pourront vous être proposés à l'issue de la consultation pour confirmer ces maladies.

Dermatologie

La dermatologie vétérinaire, à l’image de la pratique chez l’homme, est une véritable spécialité de la médecine dont l’organe cible est la peau. Des progrès considérables ont été faits ces dernières années pour mieux comprendre les mécanismes de fonctionnement de la peau et améliorer le diagnostic et le traitement des problèmes cutanés.

Quand faut-il consulter en dermatologie ?

La peau à l’avantage d’être un organe directement visible. Chacun peut donc facilement observer des anomalies. Certaines sont particulièrement évidentes comme des rougeurs, des démangeaisons, des boutons, des plaques, des ulcères, des pustules, des pertes de poils, des nodules. Et d’autres anomalies sont plus discrètes comme des pellicules, un aspect gras, des modifications de couleur ou simplement une mauvaise odeur.

Les maladies des oreilles, appelées communément « otites », font également partie du domaine de la dermatologie vétérinaire . Il est là aussi facile de repérer un animal qui se secoue la tête, se gratte les oreilles ou présente des écoulements anormaux au niveau des conduits auditifs.

Identifier les premiers signes

Toutes ces lésions justifient une consultation de dermatologie d’autant qu’elles peuvent s’installer dans la durée, altérer considérablement et durablement le confort de l’animal ou être le signe d’une maladie générale.

En tant que spécialiste de la santé animale, votre vétérinaire habituel vous donnera de précieux conseils pour l’entretien de la peau et des oreilles de votre animal. Il réalisera aussi le diagnostic et le traitement des pathologies les plus courantes.

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Déroulement d'une consultation de dermatologie

Comme pour la médecine interne, la consultation de dermatologie commence par un entretien. En effet, le vétérinaire doit récupérer toutes les informations concernant le patient : mode de vie, alimentation, problèmes de santé, examens et analyses déjà réalisés, traitement entrepris et résultats. Cette étape est indispensable pour bien comprendre les circonstances d’apparition et d’évolution des problèmes cutanés de l’animal.

Après cette première étape, l’examen complet de l’animal peut commencer. Le vétérinaire observe directement ou à l’aide d’une loupe la peau : il ne se limitera pas au seul territoire où siègent les lésions, mais à l’ensemble du corps depuis l’intérieur des oreilles jusqu’aux coussinets, même si le problème se situe sur le dos ! Les anomalies détectées, notamment les masses, sont palpées pour en apprécier la sensibilité et la fermeté.

Si cet examen dermatologique est parfois suffisant pour établir un diagnostic et prescrire un traitement, il est plus fréquent de devoir recourir à des examens complémentaires pour confirmer ou préciser une hypothèse diagnostique ou prescrire le traitement le plus pertinent.

Quels sont les examens complémentaires immédiats ?

Les examens complémentaires immédiats sont réalisés directement à la Clinique par le vétérinaire et ne nécessitent généralement aucune tranquillisation. Ils sont systématiquement mis en œuvre lors d’une consultation de dermatologie, tant ils sont faciles et rapides.

Il s’agit principalement d’étudier au microscope divers prélèvements réalisés sur la peau du patient : des poils, des raclages superficiels, des calques cutanés de la lésion ou enfin des ponctions à l’aiguille du contenu de certaines lésions. L’examen microscopique permet de révéler alors la présence de parasites, de champignons, de levures, de bactéries ou de cellules anormales par leur nombre ou leur morphologie.

Si une teigne est suspectée, un examen en lumière de Wood pourrait également être réalisé : dans une pièce noire, le pelage de l’animal est éclairé par une lumière UV qui font apparaître des poils fluorescents.

Quels sont les examens complémentaires décalés ?

Les tests allergiques sont typiquement les examens complémentaires décalés que le vétérinaire pourra être amené à mettre en œuvre à la clinique. La réponse est décalée de quelques heures pour la lecture et l’interprétation de ces derniers. Il s’agit avant tout des intradermoréactions qui consistent à injecter dans le derme des petites quantités d’extraits allergéniques pour vérifier s’ils engendrent une réaction sous la forme de petites papules rouges. Une réponse positive signifie seulement une sensibilisation de l’animal et pas obligatoirement une allergie associée. Le vétérinaire dermato-allergologue saura choisir les allergènes à tester et interpréter les résultats.

Quels sont les examens complémentaires retardés ?

Les examens complémentaires retardés font appel à un laboratoire extérieur à la clinique. Les différents prélèvements sont envoyés pour analyse dont le résultat sera réceptionné quelques jours plus tard.

Parmi ces derniers, la biopsie cutanée représente souvent un élément incontournable de la démarche diagnostique en dermatologie vétérinaire. Une ou plusieurs petites carottes de peau sont prélevées, sous anesthésie locale ou générale (selon la topographie des lésions ou le caractère de l’animal), en vue de leur analyse histologique dans un laboratoire spécialisé. Les résultats rendus par ce laboratoire apportent au vétérinaire de précieux renseignements pour le diagnostic définitif.

On retrouve aussi dans cette famille d’examens des cultures bactériennes ou fongiques, des antibiogrammes pour tester la sensibilité d’une bactérie aux différents antibiotiques, des bilans sanguins pour préciser et quantifier une maladie générale, infectieuse ou hormonale associée aux problèmes dermatologiques.

Quels traitements sont prescrits ?

La peau présente l’avantage d’être un organe directement accessible. Des traitements locaux sont donc souvent prescrits : ils consistent en l’application de crèmes, pommades, gels, lotions, laits ou shampoings adaptés au traitement du problème cutané de l’animal. Il est cependant fréquent que le vétérinaire dermatologue doive aussi faire appel à un traitement par voie orale ou injectable, notamment dans le cadre de la désensibilisation allergique. Enfin quelques cas, notamment les tumeurs cutanées pourront nécessiter une intervention chirurgicale.

Il est important de bien respecter la prescription du vétérinaire. En effet la posologie, la durée, la fréquence sont essentiels à la réussite du traitement qui peut parfois paraître particulièrement long et fastidieux. La théorie étant souvent plus facile que la pratique, le vétérinaire dermatologue saura rester en permanence à votre écoute pour adapter le traitement pour rendre ce dernier compatible avec vos possibilités de mise en application.

Ophtalmologie

La clinique propose des consultations spécifiques en ophtalmologie canine et féline.
Ces consultations ont lieu soit à l’initiative du propriétaire, soit sur le conseil du vétérinaire traitant habituel lorsqu’il estime utile d’envisager une prise en charge spécifiquement ophtalmologique plus poussée.

Il est également possible de faire réaliser par nos soins les examens officiels pour les maladies héréditaires ophtalmologiques canines
(MHOC), dépistage nécessitant un agrément particulier.

Déroulement d’une consultation en ophtalmologie

Commémoratifs

Il s’agit du recueil des informations médicales que vous fournirez, associées à celles délivrées par votre vétérinaire habituel.

Examen ophtalmologique général

Il comprend en général :
– Un examen des réflexes oculaires
– Un examen en biomicroscopie en ambiance sombre : appareil spécialisé, fort grossissement éclairage focalisé ou en fente, prise de vues si nécessaire.
– Un relevé de la tension oculaire.

Examen ophtalmologique particulier

En fonction de la pathologie suspectée, d’autres examens seront pratiqués immédiatement, sans les citer tous on peut nommer : le test quantitatif de sécrétion de larmes (Test de Schirmer), l’examen de la cornée en fluorescence (ulcères cornéens), la gonioscopie (examen de l’angle iris/cornée) l’ophtalmoscopie (examen du fond d’œil) avec ou sans dilatation selon les cas, l’échographie.

A la fin de cette consultation un premier point sera fait avec vous. Il permettra soit de conclure et de traiter, soit de poser l’indication d’examens complémentaires. Dans tous les cas vous serez informés tout au long de la consultation et resterez seuls décisionnaires des choix proposés.

Traitements

Il s’agit essentiellement de traitements locaux (gouttes) et/ou généraux par comprimés (si nécessaire).

Il peut s’agir d’autres traitements mis en œuvre immédiatement, notamment : les injections sous conjonctivales (dans la conjonctive entourant l’œil), le cross linking (« renforcement cornéen sous rayonnement UV), le remodelage cornéen à l’aide d’une microbrosse diamantée mécanisée, et d’autres encore (pose de fils provisoires de correction de malposition palpébrale, paracentèse de la chambre antérieure etc.)

Examens complémentaires

Ceux-ci pourront avoir lieu immédiatement comme c’est souvent le cas par exemple pour l’échographie oculaire,  le relevé de tension artérielle ou la réalisation d’un bilan sanguin.

Soit ces examens seront différés car nécessitant une préparation, comme c’est le cas notamment pour l’électrorétinogramme (examen de l’activité électrique de la rétine, un peu comme un « électrocardiogramme de l’œil »), ou le scanner quand il est utile.

La consultation ophtalmologique est donc souvent une consultation relativement longue (jusqu’à une heure avec les examens complémentaires éventuels). Il est donc bien évident que ce temps sera consacré uniquement à l’œil et aux maladies qui influent sur son fonctionnement.

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Pathologies traitées couramment en ophtalmologie du chien et du chat

Elles sont nombreuses (on ne peut pas les citer toutes)  et variées avec entre autres :

Les maladies des annexes (paupières, conjonctivites) :

Inflammations (allergiques, parasitaires, bactériennes ou virales), entropions/ectropions (enroulement anormal des paupières), tumeurs, plaies traumatiques, anomalies de la conjonctive, cils anomaux…

Les maladies du globe oculaire :

Affections de la cornée (anomalies congénitales, inflammations, ulcères, tumeurs …),
Affections de l’iris,
Affections du cristallin (Cataracte, luxation ou subluxation du cristallin…)
Affections du globe (traumatismes, tumeurs...)

Des affections ophtalmologiques expressions de maladies générales ou neurologiques

Les pertes de la fonction visuelle, les uvéites (inflammation de l’intérieur de l’œil), les cataractes, les maladies de la cornée, les saignements intraoculaires, les tumeurs de l’œil, le glaucome, sont autant d'expressions cliniques ophtalmologiques de maladies plus générales. Leur diagnostique permet de les dépister et traiter au mieux l'animal.

Cas particulier de la cataracte

L’évolution des appareils utilisés dans la chirurgie de la cataracte, identiques à ceux utilisés en chirurgie humaine, permet actuellement  d’envisager sereinement cette chirurgie pour le chien et  le chat. Les particularités inflammatoires de l’œil des carnivores nécessitent cependant de parfaitement choisir  les candidats à l’intervention.

L’indication opératoire est posée après un examen ophtalmologique avec échographie qui doit confirmer la présence de la cataracte, et l’absence d’autres maladies de l’œil (contre indication opératoire).

Dans un 2ème temps il sera pratiqué un électrorétinogramme sous sédation permettant de vérifier le bon fonctionnement de la rétine.

Il reste cependant important  d’intervenir précocement dans l’évolution de la cataracte (avant la cécité complète). Cette précocité réduit le temps d’intervention intraoculaire, et augmente d’autant les chances de succès.

Cette chirurgie est pratiquée par phacoémulsification, technique mini-invasive d’extraction extracapsulaire du cristallin utilisant les ondes ultrasoniques qui fragmentent et émulsifient le cristallin avant de l'extraire. Si le chirurgie est la même qu'en ophtalomogie humaine, elle est pratiquée exclusivement sous anesthésie générale chez l'animal, afin d’avoir l’immobilité absolue requise sous le microscope opératoire.

Matériel utilisé en diagnostic et traitement en ophtalmologie du chien et du chat

L’ophtalmologie, tant humaine qu’animale, utilise de nombreux appareils complémentaires ; il serait fastidieux de les citer tous. Ceci étant, les principaux utilisés par les vétérinaires du groupe VetCimes sont les suivants :

En consultation

Un  biomicroscope utilisé systématiquement en consultation
Un diaphanoscope : source de lumière pour transillumination
Un tonomètre : pour la mesure de la pression intraoculaire
Des bandelettes et collyres diagnostiques
Un appareil de cross linking (avec source d’UV pour le traitement d’affections cornéennes)
Un ophtalmoscope direct
Un ophtalmoscope indirect
Un électrorétinographe

En chirurgie ophtalmologique

Une microbrosse diamantée (remodelage cornéen)
Un ensemble instrumental de chirurgie des annexes
Un ensemble instrumental de microchirurgie complet
Un microscope opératoire motorisé à 2 opérateurs en coaxial
Un Phacoémulsificateur Alcon (interventions de cataracte)
Le matériel spécifique à usage unique (pansements cornéens, colles cornéennes, greffons collagène cornéens, fils de suture spécifiques, etc.)

L’ophtalmologie du chien et du chat, à l’image de l’ophtalmologie humaine, évolue régulièrement, tant au niveau des connaissances que du matériel. Les vétérinaires ophtalmologistes de la clinique Pierre du Terrail se forment régulièrement afin de suivre ces évolutions et d’en faire profiter au mieux vos animaux de compagnie.

Anesthésie et analgésie

La majorité des chirurgies réalisées à la clinique de Pontcharra sont réalisées sous anesthésie gazeuse, technique actuellement la plus sûre en matière d’anesthésie (notamment pour les NAC). Les animaux sont tranquillisés, une voie veineuse est posée puis la pose d’une sonde endo-trachéale permet de délivrer un air enrichi en oxygène avec une concentration modulable en gaz anesthésiant. Cette pratique permet de contrôler de la profondeur d’anesthésie de façon très fine, d’assurer un réveil rapide et d’assister l’animal dans sa respiration.

L’anesthésie gazeuse et la prise en charge multimodale de l’analgésie permettent la pratique de gestes chirurgicaux en toute sécurité tout en s’assurant de la gestion de la douleur de l’animal. 

La clinique dispose de plusieurs postes d’anesthésie gazeuse en plus de ceux présents en salle de chirurgie. 

Anesthésie sous surveillance

Un examen pré-anesthésique de l’animal est systématiquement réalisé avant toute décision d’anesthésie de façon à établir un protocole anesthésique sécurisé et adapté à chaque cas.

Au cours de l’anesthésie, votre animal est surveillé par une ASV dédiée et aguerrie qui reste auprès de l’animal endormi et surveille ses constantes tout au long de l’opération. Un monitoring complet est également assuré par des appareils électroniques performants permettant de contrôler en temps réel les paramètres vitaux de l’animal (électrocardiogramme, mesure de l’oxymétrie et de la capnographie renseignant sur l’oxygénation et la qualité de la respiration de l’animal, mesure de la température corporelle). 

Chaque salle de chirurgie en est équipée tout comme le scanner et les soins intensifs.

La prise en charge de la douleur

La douleur de nos patients fait l’objet d’une attention particulière de l’équipe vétérinaire de la clinique, celle-ci étant à l’origine de complications parfois dramatiques. Les connaissances dans ce domaine sont mises à jour régulièrement.

La douleur des animaux en cours de soin est évaluée régulièrement.

L’utilisation de différentes molécules et de matériel spécifique (pompes à perfusion, pousse-seringue) permet de soulager efficacement les animaux traumatisés, malades ou faisant l’objet de procédures douloureuses.

Chirurgie des tissus mous

De nombreuses opérations chirurgicales sont pratiquées sur les chats et les chiens à la clinique Pierre du Terrail de Pontcharra. 

Le service de chirurgie des tissus mous regroupe :

  • la chirurgie digestive
  • la chirurgie ORL
  • la chirurgie uro-génitale
  • la chirurgie thoracique
  • la chirurgie reconstructrice et cutanée

L’indication chirurgicale nécessite parfois le recours à des examens complémentaires préalables (bilans sanguins, échographie, radiographie ou scanner).

Les différentes opérations pratiquées dans la clinique

– Les chirurgies de convenance : ce sont les castrations et les ovariectomies ou ovario-hystérectomies (dites stérilisations). Elles sont effectuées pour maitriser la reproduction et prévenir certaines maladies comme les pyomètres (infections de l’utérus) ou l’hyperplasie prostatique et les cancers des mamelles chez la femelle.

– Les chirurgies thérapeutiques : l’acte chirurgical est sont parfois le seul moyen pour de traiter certaines à  pathologies comme les abcès (fréquents chez le chat d’extérieur) ou les occlusions intestinales suite à l’ingestion d’un corps étranger. 

De nombreuses affections cancéreuses nécessitent elles aussi une phase chirurgicale pour leur prise en charge. L’oncochirurgie des carnivores domestiques peut être définitivement curative si la tumeur a été retirée intégralement en l’absence de métastases. La chirurgie cancéreuse n’est parfois qu’une étape préliminaire à une radiothérapie ou à une chimiothérapie. Les exemples classiques d’oncochirurgie vétérinaire sont les exérèses de mamelles ou de chaîne mammaire complète (mammectomie), les castrations de chiens présentant un testicule tumoral, les tumeurs cutanées, etc.

Les chirurgies exploratrices : ces interventions sont parfois pratiquées pour affiner un diagnostic et/ou effectuer des prélèvements ou biopsies. La laparotomie, par exemple, permet d’explorer la cavité abdominale. L’utilisation de l’endoscopie peut permettre de réaliser certaines de ces investigations tout en étant moins invasif pour l’animal; le vétérinaire vous indiquera la méthode la plus adaptée à votre animal. 

Les chirurgies correctrices : des procédures sont parfois nécessaires pour corriger des anomalies de naissance. C’est le cas par exemple des hernies ombilicales chez le chien et parfois le chat. Les chiens dit brachycéphales (à face aplatie, comme les bouledogues français, les carlins, etc.) présentent très fréquemment des affections respiratoires obstructives chroniques : une correction de certaines anomalies est alors nécessaire.

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Un plateau technique performant

La clinique vétérinaire Pierre du Terrail à Pontcharra dispose d'un plateau technique chirurgical performant.
La stérilisation du matériel chirurgical est un point essentiel garantissant la sécurité des actes chirurgicaux. Plusieurs dispositifs de stérilisation sont utilisés à la clinique dont des autoclaves de classe B garantissant l'élimination de la totalité des germes connus à ce jour. Un dispositif de contrôle systématique est appliqué afin de confirmer que le cycle de stérilisation a été effectué correctement. 

Les salles de chirurgie sont équipées de scialytiques qui assurent un système d'éclairage optimal des procédures, de tables chirurgicales électriques, de tapis chauffants, de système d'électrocoagulation et de pinces de sutures tissulaires. Le choix de matériel à usage unique de qualité permet de compléter nos plateaux techniques chirurgicaux.

En cas de nécessité, notre équipe est prête à mettre en œuvre une procédure de réanimation sur mesure.

La formation continue des vétérinaires chirurgiens et leur expérience permet de proposer le traitement chirurgical le plus adapté à votre animal. Selon les indications, l'équipe prend en charge les chirurgies abdominales, les chirurgies uro-génitales, les chirurgies thoraciques, les chirurgies ORL et les chirurgies cutanées.

Orthopédie et neurochirurgie

On parle souvent de tissus durs, par opposition aux tissus mous, pour qualifier les os et articulations.

Orthopédie et traumatologie

Les consultations d’orthopédie et de traumatologie ont pour but d’aider votre chien ou votre chat lors de difficultés locomotrices ou de boiteries (maladies articulaires, maladies tendineuses…) ou lors de fractures. Elles sont à l’initiative du propriétaire de l’animal ou conseillées par le vétérinaire traitant lors de problème nécessitant une prise en charge spécifique.
L’utilisation de la radiographie (voire du scanner) est souvent nécessaire à l’établissement du diagnostique en orthopédie.
Les principaux motifs de consultation en orthopédie du chien et du chat sont les suivants :
– un traumatisme (par exemple un accident de la route)
– des signes d’atteinte orthopédique comme une boiterie, une déformation d’un membre, l’expression de douleur sur certains mouvements…
– la gestion d’une arthrose connue
– le dépistage de troubles musculo-squelettiques (certaines races sont connues pour être prédisposées à des dysplasies, des luxations articulaires ou autre malformation osseuse).

Le traitement des affections orthopédiques peut être médical ou chirurgical.

En cas de chirurgie, le vétérinaire donnera au propriétaire de l’animal l’explication du plan d’intervention et l’établissement d’un devis avant hospitalisation et traitement chirurgical.

Le bloc de chirurgie orthopédique est équipé de moteurs d’orthopédie dédiés aux traitements chirurgicaux d’affections ostéo-articulaires. Nous utilisons les meilleurs implants chirurgicaux dans des conditions de stérilité maximales. 

Exemples de chirurgies orthopédiques réalisées par la clinique vétérinaire Pierre du Terrail à Pontcharra:

  • réduction des fractures par utilisation de matériel d’ostéosynthèse : fixateurs externes, plaques, vis, broches, clous, cerclages… 
  • traitement des ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) du genou : ligamentoplastie intra-articulaire ou extra-articulaire, ostéotomies proximales tibiales (TPLO)… 
  • chirurgie de la luxation de rotule 
  • traitement de la dysplasie de la hanche : symphysiodèse, ostéotomie du bassin (double ou triple), arthroplastie par exérèse de la tête et du col fémoral, pose de prothèse totale de hanche (PTH)… 
  • chirurgie articulaire du coude et de l’épaule : retrait d’un processus coronoïde fragmenté, curetage de lésions d’ostéochondrite disséquante (OCD)… Certaines chirurgies articulaires sont réalisées à la faveur d’une arthroscopie 
  • traitement des instabilités articulaires, arthrodèses… 
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Neurochirurgie

Tandis que la neurologie médicale prend en charge les affections du système nerveux de façon médicale (affections de l'encéphale principalement, de la moelle ou des nerfs), la neurochirurgie considère les affections du système nerveux qui se résolvent grâce à une intervention chirurgicale : il s'agit le plus souvent des affections de la colonne vertébrale qui entraînent une compression de la moelle (hernies discales en particulier).

La décision chirurgicale est prise suite à une évaluation par nos vétérinaires, aidés en cela par des moyens d’investigation performants :

  • radiographie 
  • myélographie 
  • scanner 
  • ponction de liquide céphalo-rachidien (LCR)

Les neurochirurgies pratiquées à la clinique vétérinaire de Pontcharra sont les suivantes :

  • chirurgie des hernies discales : hémilaminectomie, foraminotomie, corpectomie
  • chirurgie des instabilités vertébrales : instabilité atlanto-axiale, instabilité cervicale caudale (syndrome de Wobbler)
  • chirurgie des fractures et luxations vertébrales
  • chirurgie des tumeurs (tumeurs méningées, tumeurs extra-durales...)

Leur prise en charge implique une hospitalisation post opératoire de quelques jours de façon à pouvoir gérer efficacement les suites chirurgicales.

Gestion de la douleur et chirurgie

Pour toute chirurgie, un examen préopératoire est pratiqué et un protocole anesthésique adapté est utilisé.

Dans tous les cas nous sommes là pour vous informer sur l’anesthésie et le protocole opératoire. Une surveillance de l’anesthésie et du réveil est effectuée  par du personnel formé et compétent.

La gestion de la douleur post opératoire  est au cœur de nos préoccupations. Nous avons à disposition différents outils :
– une analgésie pharmacologique à base de dérivés morphiniques ou de leur équivalent avant et durant l’opération
– des antalgiques après l’opération dès l’instant qu’ils sont nécessaires au confort de votre animal
– des protocoles spécifiques de la gestion de la douleur pour les cas plus sévères, en combinant plusieurs produits spécifiques (anesthésies loco-régionales, patchs, alpha-agonistes, morphiniques, …)
- une utilisation du laser thérapeutique en post-opératoire (action cicatrisante, analgésique et anti-inflammatoire)

Médecine interne

La médecine a souvent tendance à découper l’organisme en appareils ou systèmes (appareil digestif, système nerveux central…), avec des spécialistes pour prendre en charge les affections de ces appareils ou systèmes (gastro-entérologue ou neurologue…). Mais il existe des maladies dites « de système » qui touchent plusieurs organes et des patients poly-pathologiques, et qui sont le terrain d’action de la médecine

Les fonctions du vétérinaire interniste

Le vétérinaire interniste peut être considéré comme un généraliste spécialisé dans les cas difficiles, capable de faire la synthèse des différentes problématiques de ce type de patient complexe, située au carrefour des spécialités médicales d’organes et de fonctions. L’interniste vétérinaire s’intéresse donc aux pathologies touchant plusieurs organes et fonctions, comme certaines maladies infectieuses, certaines maladies inflammatoires ou à médiation immune, ou comme certaines maladies rares ou génétiques.

Son exercice nécessite, outre d’indispensables connaissances scientifiques, le recours à l’imagerie médicale vétérinaire (radiologie, échographie, endoscopie, scanner vétérinaire), à de nombreuses techniques d’analyses de laboratoire (analyses sanguines ou urinaires, biochimie vétérinaire, analyses bactériologiques et virologiques, examens d’anatomopathologie vétérinaire), et demande quelques savoirs techniques (réalisation de cytoponctions à l’aiguille fine échoguidées, de prélèvements d’organes au pistolet à biopsie, de lavages broncho-alvéolaires, de ponction de moelle osseuse ou de pulpe ganglionnaire, etc.).

C’est souvent la présence de plusieurs symptômes confrontée à différents examens complémentaires qui permettent d’établir un diagnostic et de proposer un traitement adapté à l’animal.

La médecine interne est donc pluridisciplinaire, et s’exerce en collaboration avec les imageurs vétérinaires, les chirurgiens vétérinaires, les laboratoires d’analyses vétérinaires. La médecine interne vétérinaire se développant rapidement, les connaissances évoluent vite elles-aussi, et se tenir à jour reste indispensable, que ce soit par des formations diplômantes comme le CEAV de Médecine Interne, décerné par les Ecoles Vétérinaires françaises, par la lecture de revues médicales de référence, ou par de la formation continue.

L’hospitalisation

La prise en charge de l’animal en médecine interne implique parfois son hospitalisation. 

Les ASV et les vétérinaires en charge des soins communiquent entre eux en continu et avec les propriétaires des animaux hospitalisés de façon régulière pour être réactifs et performants tout en étant à l’écoute des besoins de chacun.

Les soins prodigués aux animaux hospitalisés à la clinique vont du plus simple (observation et câlins) aux plus complexes (perfusion, alimentation par sonde, oxygénothérapie…).

Cardiologie & pneumologie

Il s’agit de la branche de la médecine s’intéressant aux maladies cardiaques, et par extension dans le monde vétérinaire, aux maladies vasculaires et pulmonaires des chiens et chats,  ces affections étant souvent liées.

Identifier les premiers signes

L’expression la plus commune d’une maladie cardiaque est un souffle, qui est souvent diagnostiqué lors d’une consultation de médecine préventive (vaccination, visite annuelle, visite d’adoption ou préalable à une cession, …). A d’autres occasions, les propriétaires notent une fatigue, une augmentation de la durée du sommeil, de la toux ou encore que les ballades sont de plus en plus difficiles. Dans les cas les plus graves, votre compagnon nous est présenté en oedème aigu du poumon ou, dans le cas particulier du chat, avec une paralysie du train arrière, suite à une thrombo-embolie aortique.

Les motifs de consultation moins courant comprennent toutes sortes de difficultés respiratoires, des syncopes (d’origine cardiaque ou respiratoire) ou des malaises, ou enfin une perte de la vue (cécité suite à une hémorragie rétinienne).

La majorité des problèmes peuvent être diagnostiqués et pris en charge par votre vétérinaire traitant.Certains problèmes, en particulier ceux installés dans la durée, nécessitent une évaluation clinique plus exhaustive et des examens complémentaires adaptés.

Déroulement d’une consultation en cardiologie

Le point de départ consiste en un entretien en consultation : quels sont les problèmes constatés à la maison ? Quelques questions permettent de préciser l’étendue et la durée de l’affection, puis l’examen de votre animal. Les examens complémentaires (radiographie, échocardiographie, analyse de sang, mesure de pression artérielle, …) sont ensuite proposé en fonction des affections suspectées.

Les traitements en cardiologie sont en grande majorité médicaux.

Dépistage et cardiologie préventive

Certaines races de chien ou de chat ayant une prédisposition à des maladies cardiaques, certaines maladies avec répercussions cardiovasculaires ou encore l’utilisation de certains traitements ayant une toxicité cardiaque nous conduisent parfois à explorer la fonction cardiovasculaire d’un animal apparemment sain.

La consultation de cardiologie préventice peut être programmée avant la mise à la reproduction d’un animal, avant une anesthésie ou pour la suite du plan thérapeutique. 

Imagerie médicale

L’imagerie médicale regroupe les moyens d’acquisition et de restitution d’images du corps de l’animal à partir de différents phénomènes physiques et permet de créer une représentation visuelle exploitable. Ces techniques non invasives sont devenues quasiment incontournables au diagnostique en médecine vétérinaire. Les vétérinaires de la clinique vétérinaire Pierre du Terrail disposent de 3 techniques d’imagerie médicales : la radiographie, l’échographie et le scanner. Le scanner et la radiographie utilisant les rayons X, ces examens ont lieu dans des salles répondant aux normes de radioprotection et les manipulateurs sont équipés en conséquence.

Radiographie numérique

La radiographie est la technique d’imagerie médicale la plus ancienne et la plus utilisée en médecine vétérinaire.
Elle consiste en l’obtention d’image par émission de rayons X  à travers le corps de l’animal, rayons X plus ou moins selon le tissu ciblé. L’image obtenue est en 2 dimensions ce qui conduit souvent à prendre 2 incidences pour une bonne visualisation. 

Même si les indications principales de la radiographie sont orthopédiques, la radiographie est également utilisée dans de nombreux domaines comme en pneumologie, gastro-entérologie, urologie ou gynécologie. Certains examens nécessitent l’utilisation d’un produit de contraste dont l’intérêt est de faire ressortir certaines structures peu visibles habituellement (appareil digestif ou urinaire par exemple).

La clinique vétérinaire de Pontcharra est équipé d’un appareil de radiologie numérique par capteur plan permettant une acquisition rapide des images, leur modification, leur multiple visualisation, leur transfert, leur stockage.

Scanner (ou tomodensitométrie)

Déjà couramment utilisé en médecine humaine, le scanner est plus rare en médecine vétérinaire du fait de son coût. Il est pourtant devenu indispensable dans de nombreux domaines vétérinaires. L’émission de rayons X permet l’obtention d’images en 3 dimensions de certaines parties du corps à partir d’images en coupes fines. 

Les informations fournies par le scanner sont beaucoup plus précises ce qui permet de révéler des anomalies non visibles sur une radiographie ou une échographie.

Les indications du scanner les plus fréquentes sont : 

  • oncologie  (bilan d’extension)
  • ORL (exploration des cavités nasales, des sinus et des bulles tympaniques)
  • neurologie (exploration de l’encéphale, des nerfs périphériques et de la moelle épinière)
  • orthopédie et traumatologie

L’animal étant placé sous anesthésie générale, un monitoring est réalisé pendant toute la durée du scanner. Dans certains cas, des prélèvements en fin d’examen peuvent être nécessaire pour aider au diagnostic (ponction de  LCR, cytoponctions ou biopsies).

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Echographie

L’échographie est l’examen de choix pour investiguer toute les structures molles (les « tissus mous ») à proximité de la peau, c’est à dire dans les 10 cm environ. Chez l’homme, on retrouve des échographes chez tous les radiologues et gynécologues, l’échographie est devenue un examen courant très facile à mettre en œuvre. Cette technologie présente l’avantage d’utiliser des ondes ultrasonores, sans conséquence pour notre santé et celle de nos animaux.

Les ultrasons ne traversent ni l’air ni l’os, on ne peut donc réaliser d’image qu’en l’absence d’air et de matière dure, les poumons et les os sont rarement étudiés par ce moyen.

L' échographie peut également permettre de ponctionner certaines cavités ou certaines masses de façon à préciser le diagnostique.

L'échographe de la clinique de Pontcharra est performant quelle que soit la taille de votre animal et il est équipé d'une sonde Doppler utilisée pour mettre en évidence des troubles vasculaires ou cardiaques.

Comment se passe une échographie de votre chien ou votre chat ?

Comme pour de nombreux examens complémentaires, la collaboration de votre animal est indispensable. Certains animaux seront donc tranquillisés pour leur éviter le stress d’être couché ou tout simplement pour éviter trop de mouvements s’il s’agit d’animaux jeunes ou agités !

L’échographie est pratiquée par de nombreux vétérinaires pour les examens de routine et devra être réalisée par des vétérinaires plus entraînés dans les examens impliquant la recherches d’organes profonds ou d’anomalies rares.

Dans quelles situations l’échographie de votre animal est requise

La taille de nos animaux de compagnie permet d’envisager cette technologie pour des usages très variés.

L’échographie en ophtalmologie

L’échographie est aussi une aide précieuse durant les examens ophtalmologiques, pour apprécier l’état des structures profondes (rétine, graisse péri-orbitaire) ou non accessibles à l’examen direct (corps ciliaires, rétine lors de cataracte, …)

L’échographie en urgence

C’est un outil précieux dans ce contexte. En très peu de temps, elle permet l’identification d’épancheemnt de sang dans l’abdomen (hémopéritoine) ou le thorax (hémothorax), mais aussi d’air dans le thorax (pneumothorax).
Parfois même, l’échographie permet de diagnostiquer rapidement une insuffisance cardiaque ou une masse thoracique chez un animal qui respire mal (oedème aigu du poumon, épanchement pleural).

L'échographie Abdominale

La plus courante est l'échographie abdominale, elle permet d'explorer l'essentiel des organes intra-abdominaux. Les maladies les plus couramment diagnostiquées dans ce contexte comprennent :

- pour le foie ou la vésicule biliaire, des inflammations (hépatite, cholangiocystite, cholangiohépatite), tumeurs, obstructions biliaires (calculs biliaires, sténose, mucocèle), dégénérescence (lipidose, fibrose, cirrhose)
- avec l'estomac, on cherchera corps étrangers, sténose pylorique, inflammations de la paroi (gastrite lympho-plasmocytaire, gastrite éosinophilique, ...), plus rarement ulcères ou tumeurs
- le pancréas est rarement visualisé en entier, les parties visibles doivent permettre de chercher des signes de pancréatites, tumeurs (insulinome) ou abcès
- l'intestin grèle et colon sont le siège d'occlusion par un corps étrangers, de développement de tumeurs ou inflammations (maladie inflammatoire idiopathique chronique MICI), plus rarement de lymphangiectasie
- les reins hébergent fréquemment des calculs, montrer des signes d'inflammation (pyélonéphrite, glomérulonéphrite) ou de dégénérescence

- pour les surrénales, on cherchera une augmentation de taille dans les syndromes de Cushing (hypercorticisme) ou l'inverse lors de maladie d'Addison
- pour la rate qui est très developpée chez le chien, les problèmes les plus communément rencontrés sont des tumeurs (hémangiosarcome), des hématomes, des hyperplasies (tumorales ou réactionnelles)
- l'examen de la vessie peut révéler la présence de calculs, tumeurs ou infection urinaire
- pour chaque organe présentant une anomalie, il est souvent possible d'examiner les ganglions à la recherche d'une augmentation de taille et de signes de métastases
- enfin, les vaisseaux sanguins parcourant l'abdomen seront examinés en cas de suspicion de shunt porto-systémique (acquis ou congénital) ou d'hypertension portale

L'échographie superficielle

Bien que moins courante, elle apporte des informations complémentaires à la radiographie le plus souvent, en particulier sur les tendons et muscles, lors de déchirure, élongation, traumatisme.

C'est aussi le moyen d'explorer de petites structures directement sous la peau : la thyroïde (nodules, tumeurs), les ganglions (lors d'adénomégalie ou adénopathie, ils augmentent de taille et peuvent être ponctionnés), les glandes anales (infection, tumeur).
Les corps étrangers migrant sous la peau (épillets le plus souvent) peuvent aussi être repérés par échographie, puis, si la localisation le permet, être retirés en guidant par échographie une pince jusqu'à ce corps étranger.
Plus rarement, lors de masse sous la peau ou dans les os, l'échographie permettra de mieux comprendre l'organisation de la structure et de faire un prélèvement.

Cancérologie

La cancérologie vétérinaire, ou oncologie vétérinaire, est une discipline récente de la médecine vétérinaire. En plein essor ces dernières années, elle a pour but de mieux diagnostiquer et traiter les cancers des animaux de compagnie. Cette discipline fait appel aux compétences croisées des chirurgiens, des imageurs et des médecins-oncologues.

Comment diagnostiquer un cancer chez un chien ou un chat

Diagnostiquer un cancer, c’est d’abord déterminer la localisation primitive de l’organe dans lequel la maladie a débuté. Puis il faut définir son extension, c’est-à-dire rechercher l’existence d’éventuelles métastases et en préciser la localisation.

Cette démarche implique souvent, au delà d’un examen clinique approfondi, le recours à l’imagerie médicale. Les différents appareils d’imagerie ont chacun leur propre indication et il est parfois utile pour le cancérologue d’avoir recours à plusieurs d’entre eux pour obtenir un bilan exhaustif de la maladie.
Ces examens d’imagerie nécessitent souvent une tranquillisation ou une anesthésie de l’animal pour assurer la qualité des résultats.

Il s’agit traditionnellement de la radiologie pour l’exploration du thorax et du squelette, de l’échographie pour l’exploration de l’abdomen, de l’endoscopie pour visualiser les organes « creux » (cavités nasales, conduits auditifs, tube digestif et appareil respiratoire par exemple), et maintenant du scanner, qui a révolutionné l’exploration des cancers. En effet, cette technique d’imagerie médicale aujourd’hui disponible pour les animaux de compagnie permet une désuperposition anatomique de tout le corps avec un très bon contraste et une possibilité de reconstruction 3D, et apporte donc des informations plus précises que les examens précédents.

Au-delà de sa localisation, la détermination la nature de la tumeur est indispensable. Pour se faire, il est incontournable de disposer d’un échantillon du tissu anormal. Il peut s’agir d’une simple cytoponction réalisée avec une aiguille fine montée sur une seringue, ou d’une biopsie (un morceau prélevé chirurgicalement ou par un instrument appelé pistolet à biopsie), voire de la tumeur dans son intégralité. Ces différents prélèvements sont envoyés pour analyse dans un laboratoire spécialisé d’anatomopathologie vétérinaire qui rendra le résultat quelques jours plus tard.

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Le traitement du cancer chez les animaux de compagnie

La première étape de la prise en charge d’un cancer est souvent la chirurgie. Elle a pour objectif, quand cela est possible, de retirer toute la tumeur. Cette chirurgie peut parfois être curative mais aussi devoir être accompagnée par des traitements complémentaires comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

La chimiothérapie est un traitement médical qui consiste en l’administration de substances médicamenteuses par voie injectable ou simplement orale. Elle s’ajoute souvent à la chirurgie mais peut aussi être un traitement unique pour la prise en charge de certains cancers, comme le lymphome du chat et du chien

Contrairement aux idées reçues de la chimiothérapie anticancéreuse chez l’homme, les effets secondaires et les complications sont bien moins fréquents et bien moins sévères chez les animaux. Le protocole proposé par le vétérinaire cancérologue sera fonction de la nature du cancer, de l'état de santé de l'animal et des attentes de ses maîtres. Ce traitement visera soit à éliminer complètement la tumeur, soit à en réduire sa taille et à en diminuer les conséquences, avec le souci constant d’améliorer l’espérance et surtout la qualité de vie de l’animal malade. La chimiothérapie vétérinaire fonctionne souvent sur la base de cycles d’administration variant d’une à trois semaines. Pour chaque séance, l’animal est hospitalisé au centre de cancérologie pour 24 à 36 heures dans le respect de la législation en vigueur.

La radiothérapie vétérinaire vise à détruire les cellules cancéreuses par des rayonnements ionisants, à condition bien sûr que la tumeur soit radiosensible. Il existe désormais quelques centres de radiothérapie en France ou en Suisse vers lequel le vétérinaire saura vous orienter.

Comportement

Les troubles du comportement représentent la principale cause d’abandon de nos animaux de compagnie.

La médecine du comportement ou psychiatrie vétérinaire est un domaine récent qui s’appuie sur l’éthologie de chaque espèce et sur l’étude du fonctionnement cérébral (et ses anomalies). Son objectif est de redonner à l’animal des capacités d’adaptation optimale, de préserver son bien-être tout en respectant sa relation avec ses propriétaires.

A la différence de l’éducateur canin ou au « comportementaliste », le vétérinaire psychiatre peut distinguer un trouble du comportement due à une erreur de communication ou d’éducation, d’un dysfonctionnement cérébral ou de manifestations comportementales d’une maladie plus générale (hormonale, digestive, urinaire, dermatologique…).

Les principaux motifs de consultations sont les suivants : 

  • problèmes d’éducation
  • agressivité et évaluation de la dangerosité 
  • peur
  • tristesse 
  • nuisances impactant la relation comme la malpropreté, les griffades, les destructions, les aboiements…
  • hyperactivité, agitation, impulsivité
  • comportement compulsif : léchage, tournis, poursuite d’ombres
  • problèmes de cohabitation entre congénères ou avec d’autres espèces
  • ingestion de corps étranger (non alimentaires)
  • pathologies à composantes comportementales : alopécie extensive féline, dermatites de léchage, cystites idiopathiques, MICI/gastrites chroniques, pica, tournis…)

La consultation se déroule sur une heure en présence des personnes vivant avec l’animal et du ou des animaux concernés. Elle comporte un entretien permettant de décrire les comportements et l’examen clinique de l’animal. Une fois le diagnostic posé, un plan thérapeutique est proposé aux propriétaires avec parfois un traitement médical prescrit, mais surtout un traitement comportemental établi en accord avec les propriétaires et évolutif. Il peut est nécessaire d’avoir recours à un éducateur pour mettre en place

Un suivi à court terme est impératif (par téléphone ou mail) et un suivi à long terme (consultation) peut être nécessaire.

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Les morsures canines et la loi

« Tout fait de morsure d'une personne par un chien est déclaré par son propriétaire ou son détenteur ou par tout professionnel en ayant connaissance dans l'exercice de ses fonctions à la mairie de la commune de résidence du propriétaire ou du détenteur de l'animal. Le propriétaire ou le détenteur du chien est en outre tenu de le soumettre, pendant la période de surveillance définie en application du premier alinéa de l'article L. 223-10, à l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-14-1, qui est communiquée au maire. » Article L 211-14-2 du Code Rural

La morsure d'un chien ou d'un chat sur une personne déclenche sa mise sous surveillance obligatoire sanitaire pour une période de 2 semaines. Cette mesure préventive déjà ancienne vise le risque de rage et non la dangerosité. 

L'évaluation comportementale canine a d'abord été mise en place en 2008 pour les chiens dits "dangereux", de catégorie 1 ("pitbulls") ou de catégorie 2 (Rottweiler et American Staffordshire Terrier LOF) avec pour but d'évaluer leur dangerosité. Mais elle a ensuite été rendue obligatoire pour tout chien mordeur en 2010 de façon à prévenir les risques de récidive. 

Cette évaluation doit être réalisée dans les 15 jours suivant la morsure par un vétérinaire évaluateur inscrit sur les lises ordinales et départementales.

Si l'évaluation comportementale réservée aux chiens de catégorie peut être discutable, son intérêt pour les chiens mordeurs est réelle. Malheureusement, elle n'est que rarement effectuée par les propriétaires de chiens mordeurs...

Dentisterie

La dentisterie vétérinaire s’est développée depuis quelques années, en parallèle de la prise en charge de la douleur et des considérations de bien-être animal. Les problèmes bucco-dentaires des chiens, chats et même des NAC sont fréquents et ils peuvent faire souffrir l’animal jusqu’à l’empêcher de s’alimenter.

La clinique vétérinaire de Pontcharra est équipée d’une centrale de soins dentaires permettant des soins de qualité (détartrage par ultrasons, polissage dentaire, moteur pour les extractions dentaires, outillage spécifique…). Parmi les actes plus courants, nous retrouvons les soins parodontaux (détartrage, polissage), le traitement des malpositions dentaires, le traitement des lésions traumatiques buccodentaires, la prise en charge des gingivostomatites chroniques du chat

Pour toute intervention, le vétérinaire dentiste réalise une anesthésie locale ou loco-régionale en complément de l’anesthésie générale, ainsi la prise en charge de la douleur est optimale.

Le laser thérapeutique connaît de nombreuses indications pour les pathologies inflammatoires buccales. Pour ses vertus analgésiques, cicatrisantes et anti-inflammatoires, le laser constitue un traitement de choix. Il fait parti des équipements de la clinique Pierre du Terrail. 

Endoscopie

L’endoscopie permet d’aller explorer de façon peu invasive les cavités, les conduits et organes « creux » inaccessible à l’œil. 

L’endoscope de la clinique vétérinaire Pierre du Terrail dispose de plusieurs endoscopes souples, de diamètres différents. Fibre optique munie d’un éclairage, il est couplé à une caméra vidéo et à un canal opérateur (autorisant le passage d’une pince spéciale par exemple) ce qui permet de réaliser des actes diagnostiques (observation directe de l’organe, biopsies) ou des actes thérapeutiques (extraction de corps étranger, exérèse de polypes, pose de sonde).

Les indications de l’endoscopie sont les suivantes:

  • examens du tube digestif (œsophagoscopies, gastroscopies, duodénoscopies, coloscopies)
  • examen de la trachée et des bronches (bronchoscopie)
  • examen des cavités nasales (rhinoscopie)
  • examen du conduit auditif (vidéo-otoscopie)
  • examen des ariculations (arthroscopie)
  • examen des voies génitales (vaginoscopie) 
  • examen des voies urinaires (endoscopie urinaire)

Une endoscopie chez le chien, le chat ou le NAC est le plus souvent réalisé sous anesthésie générale. Certains examens complémentaires peuvent être nécessaires en préalable à l’examen (biochimie sanguin ou urinaire, bilan de coagulation…).

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